Histoire de St François de Sales

Un peu de géographie de la Savoie

On peut distinguer quatre types de régions naturelles dans la région Savoie :

- en tout premier lieu, en venant de l'Ouest, l'avant-pays alpin constitué de plis jurassiens, précédant une plaine formée par des molasses jurassiennes, entre autre le Lac du Bourget ;

- puis viennent les Préalpes avec des massifs autonomes, de moyennes altitudes, séparés entre eux par des cluses, et également des Alpes par le sillon alpin. « Une symphonie en trois couleurs : blancs bleutés du calcaire, sapins noirs et verts pâturages ». De nombreuses rivières découpent ces ensembles montagneux : entre autre; le Giffre, torrent qui baigne Samoëns ;

- ces massifs sont séparés par des grandes vallées transversales — appelées parfois dans de vieux ouvrages « vestibules de montagnes » — qui « vivent chacun sous leur nom distinctif »: par exemple la vallée de l'Arve de Genève à Chamonix, qui correspond à la région historique du Faucigny, empruntée par l’autoroute arrivant à Cluses,

- enfin, les Alpes, grands massifs cristallins, que l'on peut diviser en sous-ensembles dont en particulier le massif du Mont-Blanc, 4.808 mètres en 2017, point culminant de la chaîne des Alpes, c’est le plus haut sommet d'Europe occidentale et le cinquième sur le plan continental.

Aujourd’hui, les processus géologiques (compression, soulèvement, érosion) continuent sans relâche et se poursuivront à l’avenir. Ainsi, la « construction des Alpes » n’est pas achevée et l’histoire géologique de la Haute-Savoie n’est pas terminée ! Le Mont Blanc croît de 1 millimètre par an du fait du soulèvement tectonique, mais sans l'effet protecteur des glaciers, cela ne serait pas suffisamment rapide pour contrer l'érosion.

Un peu d’histoire de la Savoie

La Savoie est une région historique française située dans les Alpes du Nord, au Sud-Est de la France.

Les vestiges des premières civilisations humaines en Savoie remontent à la période du Néolithique soit entre 9000 av. J.-C. et 3300 av. J.-C.. Elle est ensuite tour à tour peuplée par des tribus celtes, les Romains, les Burgondes, peuple d’origine germanique, avant de faire partie intégrante du comté de Savoie durant le Moyen Âge, puis du duché de Savoie.

Le nom Savoie provient de l'ancien territoire Sapaudie (en latin sapaudia), qui signifierait le « (pays des) sapins » ou le « (pays couvert de) sapins »,

La Savoie a fait partie jusqu'en 1860 d'un État indépendant constitué et gouverné depuis le XIe siècle par la Maison de Savoie. Cette famille de grands féodaux a fondé sa puissance sur le contrôle des routes et des cols à travers les Alpes, son association particulièrement avec la maison de Bourgogne, avec la papauté, avec les empereurs germaniques et même avec le royaume de France à qui elle a donné plusieurs de ses fils et de ses filles.

Lors de la Révolution française, le territoire savoyard est uni à la France en 1792 jusqu’à la fin du 1er empire en 1815. Elle revient alors à la maison de Savoie et le reste jusqu'au 24 mars 1860, jour de la signature du traité de Turin. Cet ancien duché est alors cédé par ses princes à la France en échange de son aide militaire contre l'empire d'Autriche lors de deuxième guerre d'indépendance italienne.

C'est l'un des derniers grands territoires métropolitains ayant rejoint la France. Elle correspond aujourd'hui au territoire de deux départements français de la Savoie et de la Haute-Savoie, au sein de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

En 2010, les 150 ans de l’Annexion ou plutôt comme il est dit maintenant, du Rattachement de la Savoie à la France, furent fêtés en grande pompe. Un des temps fort fut l’interprétation des Allobroges, hymne national savoyard ayant pour thème « la Liberté », par le Chœur de l'Armée Française sur la place du Château à Chambéry.

Le village doit son nom à l’évêque de Genève et d’Annecy, François de Sales, qui effectua une visite mémorable dans la paroisse le 7 juillet 1606, accompagné de son économe diocésain et d’un domestique, chevauchant des mulets. A l’époque, la paroisse de Saint-Laurent d’Arith comptait plus de 2.000 habitants regroupant le village d’Arith et les hameaux de Bourchigny, de Montagny, du Champ, du Charmillon, du Mouchet et de La Magne. Durant de longues années, les habitants des hameaux éloignés se plaignirent de la grande distance de l’église d’Arith et de la difficulté du chemin particulièrement dans la rigueur de l’hiver et ils souhaitaient avoir leur église. Mais pour cela, il fallait promouvoir la disjonction d’Arith et la construction d’une église. Obtenir les autorisations épiscopales à Annecy, administratives à Chambéry, et au Sénat de Savoie était nécessaire.

En 1711, les habitants de La Magne prennent l’initiative, soutenus en cela par Antoine Bouvier, curé d’Arith, « persuadé et convaincu du grand bien pour la gloire de Dieu et la salut des âmes » de la disjonction.

François Francoz, châtelain du Marquisat de Lescheraines désira y participer personnellement par la donation d’un terrain qu’il possédait au Charmillon, pour contenir l’église et le cimetière.

Le 15 août 1712, Antoine Bouvier, curé d’Arith rédige l’acte de désunion de la nouvelle paroisse, ladite désunion est enregistrée par le Sénat de Savoie le 13 décembre 1712. Le 20 juin 1713, Monseigneur Rossillon de Bernex érige la nouvelle paroisse, sous le patronage de Saint-François de Sales, l’évêque ayant été canonisé en 1665.

Le dossier de toutes les démarches est précieusement conservé à la mairie d’Arith.

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Avant 1712, la paroisse d'Arith englobait les villages de La Magne, Le Mouchet, Le Charmillon et Le Champ. Il s'agissait des habitants "d'au-delà de Sous Porte".

Le 15 août 1712, Antoine BOUVIER autorise la création d'une nouvelle paroisse pour ces 4 hameaux, création réclamée notamment par les habitants de La Magne.

Le 13 décembre 1713, la nouvell paroisse est donc érigée sous lepatronage de St François de Sales. L'église étant bâtie au hameau du Charmillon, elle fut longtemps déisgnée sous le nom de "Paroisse du Chamillon", notamment sous la Révolution.

Par ailleurs, cette nouvelle commune s'est faite appelée St François de Sales, nom choisi afin de ne favoriser aucun hameau. La construction d'un lieu de culte fut donc le premier acte de la nouvelle communauté administartive, sur un terrain qui avait été donné par M. François Francoz avant même la parution officielle. On agréa, semble-t-il, unanimement ce lieu en raison de sa postiion géographique presque centrale, entre les deux villages les plus importants, La Magne et Le Champ, bien que sa topographique se prêtât mal à l'édification d'un bâitment d'importance.

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